Un entassement de nuages sur une étagère solaire
La couleur brûle les étapes
Tire les dés
Saute une case
Passe un tour
Et monte l’échelle
Avant de tomber sur les fesses de la nuance de celle où tout a commencée.
Le vent crie
En passant
Roule sur le lobe de mon oreille
Ils et leurs
Se couchent
Comme un duvet on s’emmitoufle
Cherchez les ennuis tout comme la nuit
Je mets mes lunettes
Car il fait beau dans mon lit
Les heures de la nuit se font jolies
Rouge à lèvres et talons aiguilles
Malgré le sommeil qui se rouille
Dans les murailles de l’insomnie
Je tapote.
Au revoir
Plus vite !
Prenez la peine de courir
Sur la pointe des pieds
L’oeil parle de tout
Un rien
Les miroirs font volte-face et bayent
Une fêlure de dentelle sur la vitre
Il pleut
J’apprends
J’apprends que le désordre vestimentaire est l’indice d’une conscience mal peignée
J’ai des nœuds
Des nœuds pleins les yeux
Collier rompu de mots rebelles
Ca suffit comme ça